THE GREAT DISASTER
Patrick Kermann
« De ma première pièce ” The Great Disaster” à la dernière en cours, je ne cesse de donner la parole à ceux qui sont morts. (…)
Nous oublions que nous sommes des morts en sursis, et ce faisant, nous vivons amputés d’une moitié de nous-même.”
Patrick Kermann – Janvier 2000
14 avril 1912 à 23h40, le Titanic sombre.
A son bord, Giovanni Pastore, chargé de nettoyer les 3177 cuillères à dessert pour les passagers de première classe.
Giovanni a coulé, mais il n’est pas compté parmi les victimes. Il a sombré dans l’oubli.
Dans The Great Disaster, il est question d’utopies, de progrès, du passage à l’âge adulte, de migration, de catastrophe, de classes sociales, de désir et de Nietzsche.
Et puis bien sûr, de la mort.
Ce récit est jubilatoire : une fenêtre dans l’espace-temps s’est ouverte et Giovanni vient à notre rencontre. La joie est son moteur.
Faisons du théâtre l’endroit à mettre à l’envers.
Pour faire entendre la langue poétique et truculente de Patrick Kerman en naviguant au près du public, tout près, tout contre.